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ÉCONOMIE CIRCULAIRE À MONTAIGU : UNE SECONDE VIE POUR LE MATÉRIEL DE SPECTACLE

Article Ouest-France 15/04/2019

Le projet de « ressourcerie culturelle » fait parti des trois lauréats vendéens de l’appel à projet de la Région sur l’économie circulaire. Son but : collecter et revaloriser tout le matériel mis au rebut par les structures culturelles des Pays de la Loire.

Dans la continuité de sa politique de transition écologique pour une croissance verte adoptée en mars 2018, la Région a lancé un appel à projets « économie circulaire » pour soutenir des initiatives innovantes sur son territoire.

Sur les 53 dossiers de candidatures envoyés, 20 ont été retenus pour bénéficier d’une aide financière, dont trois en Vendée. Parmi eux, la création d’une « ressourcerie culturelle » à Montaigu qui a reçu une enveloppe de 27 507 €.

Derrière ce projet expérimental, deux hommes. Nicolas Rousseau, électrotechnicien et musicien, ainsi que Damien Forget, membre de l’association Le Moulin créatif. Une association qui vise à fédérer l’ensemble des acteurs des filières culturelles, artistiques et créatives du territoire Montaigu Vendée pour mener des actions de développement local.

Vers une économie « de fonctionnalité »

Mettre du lien entre les acteurs culturels, une philosophie à la base de leur projet de ressourcerie. Concrètement, cette structure est là « pour collecter, revaloriser et remettre en circulation par la vente ou la location tout le matériel mis au rebut par les structures culturelles du Pays de la Loire, indiquent-ils. Cela comprend les décors, le multimédia, le son et lumière, le mobilier… provenant des salles de spectacle, des cinémas, des stations de radios ou encore des compagnies. »

Sur les 27 507 € reçus, 5 000 € vont être investis pour équiper l’atelier de revalorisation qui se trouve aujourd’hui dans les locaux du Moulin créatif – situé dans la Zone industrielle nord de Montaigu – et financer l’achat d’une voiture de collecte.

« 5 000 € supplémentaires vont nous permettre de financer une partie de l’étude que nous avons réalisée au mois de juin 2018, avec notamment un questionnaire envoyé à plus de 300 acteurs culturels de la région » , détaillent-ils.

Ce qui ressort de cette étude ? L’idée d’une économie « de fonctionnalité ». Avec des plans de financement tous les cinq ans, le milieu culturel est devenu « gourmand » selon eux. Mais pour des raisons économiques et environnementales, surtout pour les plus petites structures, la donne est en train de changer.

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